Résumé
un pour chacun de mes amis. Je veux leur dire au revoir correctement.
Je veux qu’ils gardent un souvenir de moi. Qu’ils sachent que je suis
désolé d’avoir dû leur fausser compagnie. Qu’ils ne sont pas
responsables de ce qui va se passer… » Aujourd’hui, Leonard Peacock a
dix-huit ans. C’est le jour qu’il a choisi pour tuer son ancien
meilleur ami. Ensuite, il se suicidera. Plus tard, peut-être, il se
dira que c’est OK, voire important, d’être différent. Mais pas
aujourd’hui.
Avril 2015
Mon Avis
tardé à le lire car j’ai pris un peu de retard dans mes lectures. Je
profite de mes quelques jours de vacances pour faire un peu le ménage
dans ma PAL, et Pardonne moi, Leonard Peacock fait partie de mes lectures estivales.
Leonard
est un adolescent solitaire. Abandonné par son père, un ex rockeur, il
vit désormais seule avec sa mère. Mais celle ci est rarement présente,
car elle ne pense qu’à sa carrière de styliste. Le jour de son 18ième anniversaire, il prend la décision de tuer un de ses camarades de classe
et de se suicider…
Je n’avais pas pris connaissance de
la quatrième de couverture de ce roman avant d’en entamer la lecture,
car je trouve que les quatrièmes de couv de la collection R révèlent
souvent une trop grande partie du roman. Mais j’avais quand même une
petite idée de ce que j’allais lire, car j’ai vu bon nombre d’articles
sur la blogosphere et les avis étaient souvent élogieux. J’ai donc
commencé ma lecture avec un peu d’attente. Malheureusement, je n’ai pas
été aussi emballée que ça par ma lecture. Malgré tout ce qui arrive à
Leonard je n’ai pas réussi à m’attacher à lui. Je l’ai trouvé tout le
long du roman assez maladroit quand il s’adresse à son entourage, mais
cette maladresse n’a rien de touchant. Leonard se considère mieux que
les autres et se montre condescendant. Seul son professeur d’histoire
et son vieux voisin trouvent grâce à ses yeux. Et même si les
révélations finales m’ont émues, Leonard reste pour moi un personnage
antipathique.
Heureusement le prof d’histoire m’a lui totalement
charmée. C’est un homme profondément gentil et altruiste. Il fait tout
pour venir en aide à Leonard. Par ailleurs, la plume de Matthew Quick
est fluide et entrainante, ce qui fait que malgré mon aversion pour le
personnage principal, j’ai lu ce roman assez rapidement. Par contre je
dois avouer que j’ai zappé les interminables notes de bas de page. Je
ne sais pas quel était l’effet recherché par l’auteur, mais j’ai trouvé
ce procédé inutile. Si les notes font plus de trois lignes, autant les
intégrer au roman.
En conclusion, Pardonne moi, Leonard Peacock,
est un roman que j’ai moyennent apprécié. Il n’a rien du roman « coup de
poing » comme l’annonce un bon nombre de chronique. Et la fin m’a
laissée sur une impression de pas assez. J’aurai aimé que l’auteur aille
au bout de son idée et nous servent une fin fracassante.
Cléo
Je l'ai lu il y a peu et je trouve aussi que Léonard n'a rien d'attachant de prime abord, mais je pense que l'auteur en a joué pour rendre son roman différent. On est pas tellement dans l'apitoiement mais plus dans le fait de savoir si oui ou non il va passer à l'action, et pourquoi???
Après je n'ai pas trouvé la révélation comme "un coup de poing" mais ce qui m'insupporte c'est cette fin pas claire!
La route des lecteurs
Ce roman me tente tout de même ! J'espère plus apprécier que toi 😉