Editeur : Folio
Avril 2017
Malheureusement bien que ce roman soit très bien écrit, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire. Après la disparition inexpliquée de son propriétaire, Blackjag une voiture faite de matériaux organiques est interrogée par son créateur en présence d’un huissier. On plonge alors dans les souvenirs de la voiture ce qui nous permet de retracer son histoire : de ses débuts auprès de son créateur à son arrivée chez Antoine qui va rapidement développer une fascination malsaine pour elle. J’ai lu ce roman très rapidement. Il est très court et la plume de Grégoire Courtois est entrainante. Il sait trouver les mots justes pour que l’on s’intéresse à l’histoire très particulière de Blackjag. On se pose beaucoup de question sur la frontière entre la machine et l’humain, car cette voiture faite de chair et de sang est attachante. Mais plus j’avançais dans ma lecture plus j’ai été dérangée par la direction que prenait l’histoire. L’histoire originale et intéressante d’un point de vue éthique s’est transformé en vaste blague « What the fuck! ». Je ne vous dévoilerais ce qui m’a dérangée mais je crois que c’est la première fois que je suis autant rebutée par une scène de « sexe » à la frontière entre la mécanophilie et la zoophilie. Mais elle a eu le mérite de nous donner à une amie et moi, un très gros fou rire lorsque je lui ai lu à voix haute la scène. Bizarrement ça ne lui a pas donné envie de lire le roman^^
En conclusion, Suréquipée n’a pas fait mouche auprès de moi. Je reconnais le talent indéniable de l’auteur mais je n’ai pas du tout apprécié l’histoire. Après des premiers chapitres très intéressants, l’intrigue prend un tournant qui m’a laissée pantoise et qui je trouve dessert le propos.
Laisser un commentaire