éditions Harlequin. Juste quelqu’un de
bien au vu de son résumé et de sa couverture canonissime
avait tout pour me plaire, mais avec toutes les déceptions que j’ai en ce
moment, je me suis lancée avec fébrilité !
Bérenice, lycéenne, fait
la rencontre au cours d’une soirée d’Aurélien un bel étudiant qui lui offre son
premier baiser. Quelques années plus tard, elle le
rencontre de nouveau dans une boite de nuit, mais il ne se rappelle pas
d’elle… Elle va le croiser plusieurs fois au fil des ans
jusqu’à ce que ces deux âmes perdues fassent connaissance pour de bon.
Je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps… J’ai beaucoup aimé Juste quelqu’un de bien !
L’histoire, assez classique pour être tout à fait honnête, est magnifié par la
plume d’Angéla Morelli. Elle a vraiment un style particulier qui lui permet de mettre de
l’émotion et de l’intensité dans toutes les petites choses de la vie. J’avais déjà beaucoup aimé cet aspect du style de l’auteure dans La rencontre idéale (ou presque), mais là c’est encore plus fort et perceptible. La patte Morelli est là, et
elle est bien agréable. Juste quelqu’un de bien est un
roman qui se lit avec plaisir. Les personnages sont tous
très attachants. Bérenice, sa mère
Cassandre et sa grand-mère Ariane forme un trio haut en
couleur qu’on adorerait fréquenter. Les femmes de la
famille Spyros sont des vraies exemples
et des héroïnes du quotidien. Elles ont un mode de vie et
des habitudes extravagantes qui étonnent leurs interlocuteurs et agacent
parfois, mais elles cachent toutes des blessures. Bérénice
souffre de ne jamais avoir connu son père tandis que Cassandre n’a jamais
refait sa vie après la naissance de sa fille et Ariane se remet douloureusement
de la perte de son mari. J’ai beaucoup aimé aussi Aurélien. Comme Bérénice, on ne fait que de le croiser au début du roman, et on a
un peu de mal à se faire une opinion mise à part qu’il a une sacrée mémoire de
poisson rouge ! On apprend à le connaître en même temps que
l’héroïne et comme elle, on craque rapidement. Lui aussi a
vécu des moments difficiles. Il élève tout seul son fils
Arthur depuis le départ de son épouse. Une relation très
forte s’est instaurée entre eux et seule Bérénice arrivera à briser la carapace
que s’est forgé le petit garçon.
Et pour finir ma chronique ne serait pas complète sans la mention
du meilleur personnage secondaire : Haddock le perroquet ! Cet animal est à l’image de la famille Spyros
: drôle et attachant. Il a toujours le
bon mot au bon moment. J’ai adoré toutes ses interventions.
En conclusion, Juste quelqu’un de bien d’Angéla Morelli est le roman feel
good par excellence. Il se lit avec le sourire aux lèvres et le cœur léger. Vivement le prochain roman !
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