En apparence, une famille bourgeoise sans histoire, émigrée en Angleterre depuis un pays africain : la mère, le père et les deux fils. Mais les Songoli cachent un secret : Muna, quatorze ans, orpheline. Elle dort à la cave, vit recluse, sans que personne de l’extérieur ne soupçonne son existence, et sert d’esclave à toute la famille.
Puis un jour, le plus jeune des deux fils ne revient pas de l’école. Scotland Yard investit la maison afin d’enquêter sur sa disparition. Face à la police, le couple Songoli est obligé de donner le change et de traiter Muna comme sa fille. Mais ce que ses tortionnaires n’ont pas deviné, c’est que Muna est extrêmement intelligente… Manipulatrice de génie, elle organise méticuleusement sa vengeance.
Je ne connaissais pas du tout Minette Walters avant de voir son nouveau roman dans les parutions de Robert Laffont. Intriguée par son résumé, je me suis empressée de le lire.
Dans la cave est un roman intense qui nous entraîne dans la tête de la jeune Muna. Retenue en captivité par la famille Songoli, pour qui elle est devenue une esclave, elle voit son quotidien chambouler après la disparition du plus jeune fils.Pour ne pas éveiller les soupçons de la police, les parents Songoli décident de la faire passer pour leur fille.Muna dort alors dans un vrai lit et découvre les joies simples d’une enfant.
Au fil des pages, on découvre la personnalité trouble de l’adolescente. Maltraitée, humiliée et abusée sexuellement depuis son plus jeune âge. Elle va profiter du drame qui touche ses bourreaux pour se venger et faire vivre un enfer à la famille.
Minette Walters, avec un style très incisif et cru, nous permet de comprendre et de ressentir tout ce qu’a pu vivre la jeune fille. Nous assistons, impuissant, aux brimades puis à l’implacable vengeance. C’est froid, c’est cruel, c’est fascinant ! Je me suis demandée tout le long de ma lecture jusqu’où l’horreur allait nous mener.
En conclusion, Dans la cave est un roman glaçant qui vous restera longtemps en mémoire. L’auteure nous plonge avec grand talent dans un huis-clos angoissant dont on ne ressort pas indemne.
Gabyelle
AH cool, il est dans ma pal ! Tu m’as donné envie, il ne va pas y rester longtemps !