Résumé :
Après s’être fait tirer dessus par Teshigawara, Onizuka se retrouve à l’hôpital. Le lendemain de son opération, il s’enfuit pour assister à une émission de télévision et provoque un scandale. Il doit alors se trouver une planque pendant quelque temps et décide de partir se cacher à Shonan. A son arrivée, il fait la rencontre de Shiratori Ayame, professeur au centre d’accueil pour jeunes « Le Cygne Blanc ». Onizuka propose immédiatement son aide à la jeune femme pour s’occuper des adolescents. Il est loin de se douter que les quatorze jours qui l’attendent seront les pires qu’il ait jamais vécus !
Auteur: Toru Fujisawa Editeur : Pika 200 pages |
Mon avis:
Tôru Fujisawa est un de mes mangaka préférés, je possède tous ces mangas. Mais il est vrai qu’après GTO, il a eu du mal à se renouveler. Les séries qui ont suivies GTO n’ont pas dépassé les 4 tomes et ont eu du mal à trouver leur public. Fujisawa a donc décidé de reprendre le personnage qui a fait son succès : Eikichi Onizuka, le Great Teacher, en racontant se qu’il s’est passé pendant les 14 jours qui ont suivi son admission à l’hôpital (tome 19 et 20 de GTO). Je me suis donc précipiter en librairie dès la sortie du premier tome. J’ai même poussé un petit cris quand je l’ai eu entre les mains, ce qui m’a valu les regards mi-peinés mi-amusés des autres clients.
On retrouve donc notre great teacher préféré en plein dans les embrouilles! En effet, il a révélé en direct à la télévision, qu’il a failli enterré vivante une de ses élèves. Pour échapper à la police, et aux courroux de la direction de son collège, il se rend dans sa région natale. A peine arrivé, il propose à une jeune femme de l’aider pour s’occuper d’adolescents à (gros) problèmes dans un centre d’accueil.
Quelle plaisir de suivre à nouveau les aventures d’Onizuka! Toujours aussi drôle, obsédé, et généreux! Je trouve que ce tome est une vraie réussite, les dessins de Fujisawa ont évolué en bien. Les personnages font moins brouillons, les visages sont plus travaillés. L’auteur a décidé par ailleurs de faire des références à des mangas et des jeux videos actuels, alors que l’histoire se déroule normalement au début des années 2000 (si je ne me trompe pas!). Mais ces quelques anachronismes ne m’ont pas dérangés, bien au contraire. La référence à Death Note m’a fait beaucoup rire. Je pense que l’auteur a eu raison d’adapter ses références car cela va permettre d’accrocher les lecteurs les plus jeunes qui n’ont pas forcement connus la PS one ou doréamon.
J’ai bien aimé les personnages secondaires notamment les jeunes adolescents du centre, bien que certains restent encore énigmatiques. Mais je pense que nous en apprendrons plus dans les tomes suivants. Pour le moment, il doit faire face aux coups tordus de la jeune Katsuragi. Cette adolescente complétement cinglée a décidé de supprimer (oui, oui!) notre professeur. Il va donc se retrouver dans des situations plus loufoques les une des autres.
Au niveau de la qualité de l’édition manga, Pika nous gâte (ce qui n’est pas toujours le cas!). Le papier est assez épais, et l’encre ne coule pas. La couverture est très jolie, et on a la chance d’avoir quelques pages couleurs.
En conclusion, j’ai adoré!
Note Finale :
Elsinka
Ton commentaire enthousiasme me confirme dans ma hâte de le lire. 🙂