Je ne suis pas grosse, j’ai juste de gros os !
Salut, moi, c’est Bluebelle, alias BB, alias Big Bones, rapport à mes » gros os « . J’ai seize ans, je suis une gourmande, et je ne m’en cache pas. En même temps, ce serait un peu diffi cile à dissimuler, vu mes rondeurs…
Seul souci, après une crise d’asthme, maman m’a emmenée chez un médecin qui m’a OBLIGÉE à tenir un journal de ce que je mange.
Sauf que moi, je m’aime comme je suis, et je n’ai aucune envie de guérir puisque je ne suis pas malade !
Big Bones de Laura Dockrill me pose un problème, car c’est bien la première fois que j’ai du mal à commencer une chronique ! D’habitude les phrases d’accroche me viennent assez naturellement, mais là ça fait dix minutes que je cherche, j’efface, je recommence, rien ne me vient ! Forcement mon article sera un peu décousu, en plus je vais être très franche avec vous, je n’ai pas grand-chose de positif à dire sur ce roman.
La lecture de ce roman a failli me provoquer une indigestion… Il est question de nourriture a absolument toutes les pages ! L’héroïne fait une vraie fixation sur la nourriture et pas la nourriture la plus légère ! Plus c’est gras et écœurant mieux c’est. Alors, oui Bluebell est bien dans sa peau et assume complètement ses rondeurs. Je trouve appréciable d’avoir pour une fois une héroïne qui ne colle pas aux standards de beauté habituelle, mais je ne pense pas que la description de toute cette bouffe sert vraiment le propos. J’avais le cœur au bord des lèvres au bout de 100 pages. Vous ajoutez à cela un passage extrêmement vulgaire et vous avez une blogueuse (moi) à deux doigts de lancer le livre par le balcon. Je me suis malgré tout accrochée à ma lecture et j’en ai finalement vu le bout ! La deuxième partie du roman relève un peu le tout. Il se passe enfin quelque chose et un tragique accident va pousser Bluebell à évoluer. Elle prend conscience que le monde ne tourne pas autour d’elle et qu’elle ne peut pas tout avoir sans se bouger.
En conclusion, Big Bones est un roman dont la lecture m’aura marqué négativement. Pour moi, l’auteure a voulu aborder des sujets importants, mais les a traités de façon brouillonne. Un beau loupé !
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