2004. Par une nuit glaciale, cinq personnes scellent un pacte au-dessus d’une tombe fraîchement creusée.
Mais les secrets finissent toujours par remonter à la surface…
De nos jours, Teresa Wyatt, ancienne directrice du foyer pour filles de Crestwood, est retrouvée noyée dans sa baignoire.
Au même moment, Crestwood fait la une des médias : des fouilles archéologiques viennent de mettre au jour le squelette d’une adolescente enterrée dans le jardin.
Coïncidence ? L’inspectrice Kim Stone n’y croit pas. Et quand les ossements d’autres fillettes sont exhumés, l’affaire prend rapidement un tour personnel pour cette jeune flic au tempérament plus tranchant qu’une lame de rasoir. Elle qui a connu l’assistance publique est bien décidée à rendre justice aux innocentes oubliées de tous dans ce lieu cauchemardesque…

Sorti dans un premier temps chez France Loisirs, j’ai profité de sa sortie chez Belfond et de sa présence sur NetGalley pour découvrir Le Pensionnat des innocentes d’Angela Marsons.
L’inspectrice Kim Stone et son équipe doivent enquêter sur une série de meurtres qui visent des anciens employés d’un foyer pour jeunes filles. Au même moment, des corps d’adolescentes sont retrouvés lors de fouilles archéologiques sur le terrain de ce foyer. La coïncidence est trop grosse, Kim Stone est bien déterminée à trouver le lien entre les deux affaires.
Après avoir passé plusieurs années sans lire de roman policier, je me remets doucement à la lecture de ce genre. Parfois, c’est un essai réussi et parfois pas, c’est malheureusement le cas pour Le Pensionnat des innocentes. En effet, j’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce roman et je suis arrivée difficilement au bout. Tout d’abord, j’ai trouvé les personnages très peu attachants, l’inspectrice en tête. Elle est décrite comme étant une femme avec un fort caractère et qui sait ce qu’elle veut, mais ce trait de caractère est poussé à son paroxysme. Elle est sympathique avec personne, même avec ses coéquipiers. Je ne me suis d’ailleurs pas plus attachée à ses partenaires, car ils sont très peu développés.
En plus du manque de personnages marquants, j’ai été frappé par le manque de fluidité dans les dialogues. Tout sonne faux ! Entre l’inspectrice qui agresse ses interlocuteurs sans raisons, les traits d’humour qui tombent à plat et les tentatives de drague, je ne savais plus ou donner de la tête ! Heureusement l’intrigue était suffisamment bien construite et prenante pour que je surmonte tous ces défauts. Mais là encore une fois la révélation finale faite, j’ai été déçue. L’auteure a une bonne idée, mais n’a pas su l’exploiter pour créer un vrai effet de surprise.
En conclusion, Le pensionnat des innocentes d’Angela Marsons est un roman policier qui ne révolutionne absolument pas le genre. L’intrigue malgré quelques bonnes trouvailles ne décolle jamais. À éviter !


J’adore les histoires de pensionnats mais ton avis me calme ^^
Finalement le pensionnat est un élément que très peu exploité.