Je me suis laissé tenter par ce roman après avoir lu son résumé sur Net Galley. Malheureusement ; celui-ci m’a induit en erreur. Moi qui pensais partir à la recherche du mari et de la fille de l’héroïne qui ont disparu, j’ai été déçue.
Ce livre m’a fait l’effet d’un pétard mouillé. On suit les pérégrinations de Greta après que sa famille se soit mystérieusement volatilisée sur l’île du Cauchemar. Bouleversée, elle se met à avoir un comportement paranoïaque et se méfie de tout. On se rend compte rapidement qu’elle cache un lourd secret et que ce secret pèse sur sa santé mentale.
Le texte écrit à la première personne nous permet d’avoir toutes les réflexions et pensées de la jeune femme, et je dois dire que c’est pénible à lire. Greta raisonne de manière complètement désordonnée. Elle n’arrive pas à se concentrer et prend des décisions sans queues ni têtes. Bien que le roman ne fasse que 260 pages, je ne vous cache pas que j’ai été ravie de voir poindre le dénouement de l’intrigue. En plus d’une héroïne très peu attachante et insupportable, j’ai trouvé le tout assez faible. L’auteure se donne beaucoup de mal à installer une ambiance malsaine presque étouffante : l’île du Cauchemar est omniprésente, les habitants du village semblent tous dissimuler ou fuir quelque chose… Finalement, tout cela ne sert à rien, car la conclusion est à mille lieues de ce que j’avais imaginé (et pour une fois, ce n’est pas une bonne chose !)
En conclusion, L’île des absents est un thriller psychologique que se lit péniblement. À éviter !
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